lundi 25 juillet 2011

Dear Amy Jade (14 septembre 1983 – 23 juillet 2011)

Non, je ne suis pas une fan effondrée, une groupie meurtrie que la mort d’Amy Winehouse a laissé orpheline. Je n’étais même pas vraiment fan, d’ailleurs, j’appréciais simplement son timbre si particulier et j’aimais me laisser transporter par ses mélodies efficaces et tellement jazzy.
Mais, à l’heure où en France on ne cesse de tenter de nous prouver, statistiques à l’appui, que la durée de vie va en s’allongeant (si on exclut, bien sûr, tous les cancers, toutes les maladies cardio-vasculaires… qui augmentent grâce, entre autres, à notre vie trépidante et terriblement industrialisée), on ne peut qu’être interloqué par la mort prématurée de cette jeune artiste. 27 ans, tout de même !

Photo via google.fr
Alors, certes, cela lui permet d’intégrer le fameux Club des 27 : le panthéon des stars adulées et décédées en pleine gloire, à l’âge de 27 ans. Elle rejoint ainsi Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison et Kurt Cobain, pour les plus célèbres. Voilà un club très select qui mériterait de le rester ! Décidément, il ne fait pas bon être une star, encensée par des millions de personnes.
Il ne nous reste plus qu’à faire comme des milliers de personnes : nous jeter sur ses deux opus (leur vente a explosé depuis l’annonce de sa disparition).
Il est tout de même très triste de faire le constat suivant : nous avons tous assisté à sa longue descente aux enfers sans arriver à l’en extirper. Et, pourtant, il y a eu de multiples tentatives ! Toutes infructueuses ! Non, il n’y a pas à dire, l’addiction est une sacrée cochonnerie (je m’efforce de retenir les mots bien plus crus qui viennent violemment percuter mon palais et mes dents, j’espère qu’ils résisteront) !
Amy restera dans nos mémoires comme une artiste au potentiel incroyable, « une juive anglaise qui a ramené les jeunes noirs américains à leur culture blues », rattrapée par ses démons d’antan…
Photo via photos.last-video.com
Avant de conclure, je vous propose de retrouver les principaux clips d'Amy (Rehab, You know I'm no good, Back to black), une performance en direct (Me & Mr. Jones) et sa dernière apparition en public mercredi 20 juillet 2011 avec sa filleule et protégée Dionne Bromfield (Mama said).

Rehab

You know I'm no good

Back to black

Me and Mr. Jones


Mama said


Amy, puisses-tu trouver la paix que tu n’as eu de cesse de chercher durant ton court passage auprès de nous.

dimanche 24 juillet 2011

J’ai lu « Le Lézard noir » / « Kuro-tokage » d’EDOGAWA Ranpo

Etant passionnée par la culture japonaise et les romans policiers, il était grand temps que je fasse le grand saut : j’ai donc dégusté mon premier roman policier à la sauce japonaise. Et, hum ! C’était délicieux !

Comme je suis tout de même un peu timorée, mon choix s’est porté sur un livre court (environ 150 pages) et relativement connu. Parce que du courage, d’accord, mais point trop n’en faut ! Je me suis donc plongée dans la lecture du roman « Le Lézard noir » d’EDOGAWA Ranpo.

Photo via commedansunlivre.blogspot.com

Sorti en 1934 sous le titre original « Kuro-tokage », cet ouvrage est sûrement le plus connu de TARO Hirai (1894-1965), vrai nom d’EDOGAWA Ranpo (il avait choisi ce pseudonyme en l’honneur d’Edgar Allan Poe qu’il admirait beaucoup). En France, on le trouve aux éditions Picquier poche traduit directement du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle (eh oui, il paraît qu’avant les livres japonais étaient d’abord traduits en anglais puis retraduits de l’anglais en français, ce qui avait tendance à les rendre insipides).

Photo via plathey.net

La quatrième de couverture s’ouvre sur ce passage qui laisse pantois : « Sur son bras gauche, un lézard noir ondulait, il semblait ramper. Tout en donnant l’impression qu’il allait se déplacer de son bras vers l’épaule, puis vers le cou, pour arriver enfin jusqu’aux lèvres humides et rouges, il restait indéfiniment sur place. »

« Le Lézard noir » est une de ces femmes que l’on a coutume de qualifier de  femme fatale, aux mœurs très libérées et sans scrupules. Elle désire s’emparer du plus gros diamant du Japon, l’ « Etoile Egyptienne ». Toutefois, son audace ne connaissant aucune limite, elle pimente son jeu en enlevant la fille du joaillier détenteur du diamant, se confrontant ainsi volontairement au célèbre détective Kogorô Akechi.

Cette enquête/aventure passionnante ne connaît aucun temps mort : la course poursuite entre les deux adversaires est ponctuée de rebondissements inattendus et de travestissements époustouflants : chaque protagoniste croit remporter la partie mais la situation se retourne sans cesse. Tout va très vite, parfois même un peu trop, mais qu’il est agréable de se laisser entraîner par cette histoire rocambolesque au dénouement quelque peu fantaisiste, voire totalement déconcertant !

Alors, une petite envie de lire ? N’hésitez plus et dévorez-le d'une traite !

jeudi 21 juillet 2011

La baleine qui avait oublié de mettre ses lunettes

Cela aurait pu être le titre d’une des fables de Jean de La Fontaine, mais non, il n’en est rien. Il s’agit simplement de la petite histoire d’une baleine qui remontait précipitamment à la surface afin d’engloutir un banc de harengs (que l’on peut apercevoir autour de sa mâchoire en étant très attentif), mais qui, emportée dans son élan, et n’écoutant que le gargouillis tonitruant de son ventre, ouvrit un large bec à l’endroit précis où un dentiste passait en kayak.

C’est qu’elle était coquette la baleine, elle refusait toujours de porter ses lunettes car elle trouvait que les verres lui faisaient des yeux exorbités et que la monture lui donnait l’air trop sévère.

Le dentiste, quant à lui,  regrettait déjà amèrement sa bonne idée du matin : aller pagayer dans la baie de Katlian, au bout du chemin de Sitka en Alaska, pour se détendre comme la cigale en plein été, alors qu’il aurait mieux fait, ce jour-là, de choisir le camp de la fourmi, toujours au labeur pour gagner son pain quotidien  afin de subsister jusqu’à la saison nouvelle.

L’histoire prétend, pourtant, qu’il n’a pas été blessé et qu’il s’en est retourné raconter sa mésaventure à ses patients, médusés par l’horreur de la situation et la chance inespérée de son dénouement.

Mais, ne dit-on pas : « menteur comme un arracheur de dents » ?

Toutefois, photomontage ou photo authentique, cette image interpelle forcément.

Bonne réflexion !


Photo via reseaucetaces.fr

mercredi 20 juillet 2011

Moi aussi je veux gravir le « Fuji San » (富士山) !

Si, comme moi, vous avez eu l’indélicatesse  d’omettre de gravir le Mont Fuji au cours de votre séjour au Japon,  et que vous le regrettez amèrement, surtout depuis qu’une collègue de travail a eu l’excellente idée de vous prêter le livre « Ni d’Eve ni d’Adam » d’Amélie Nothomb et que vous y avez appris qu’en le gravissant on devient japonais, alors les quelques lignes qui suivent sont pour vous.

Photo via letsnihongo.fr

Cette ascension n’est pas de tout repos, certes, mais beaucoup de personnes âgées arrivent tout de même à son sommet. Il faut dire que le Mont Fuji fait l’objet d’une très grande ferveur au Japon et que les Japonais sont réputés pour leur détermination et leur volonté.

Toujours motivés ? Alors, si vous souhaitez trouver un récit très détaillé, aussi pratique que passionnant,  qui vous transportera au cœur de l’ascension de ce volcan sacré, cliquez donc sur le lien suivant http://www.kanpai.fr/japon/ascension-mont-fuji-san.html.

Cet article vous permettra de patienter un peu…beaucoup…voire davantage… ou au contraire, vous rendra plus impatients, encore, à l’idée d’entreprendre ce fabuleux périple. En tout cas, une chose est sûre : il vous fera voyager.

Alors, n’attendez plus, évadez-vous !
Bon voyage…



Photo via zoduz.blogspot.com

Fredonnons "Ponyo sur la falaise" / "Gake no ue no Ponyo" 崖の上のポニョ

Parce qu’il n’y a pas d’âge pour partager la langue japonaise avec ses enfants, je vous propose un petit retour rapide sur un classique des Studios Ghibli : Ponyo sur la falaise.

Photo via madmoizelle.com

Ce film d’animation japonais, réalisé par Hayao Miyazaki, est sorti au Japon le 19 juillet 2008, sous le titre original "Gake no ue no Ponyo" 崖の上のポニョ, et le 8 avril 2009 en France.

Photo via affichesdisney.canalblog.com


Synopsis (d’après le site allocine.fr) : Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d'une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau.
Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l'est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s'occuper d'elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto - un sorcier autrefois humain qui vit tout au fond de la mer - la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s'échappe pour retrouver Sosuke. Mais avant de prendre la fuite, elle répand l'élixir magique de Fujimoto, l'Eau de la Vie, dans l'océan. Le niveau de la mer s'élève, et les sœurs de Ponyo sont transformées en vagues gigantesques qui montent jusqu'à la maison de Sosuke sur la falaise, et engloutissent le village...

Une petite fille et un petit garçon. L'amour et la responsabilité. La mer et l'essence de la vie. Véritable antidote à l'anxiété et aux doutes de notre époque, Ponyo sur la falaise est la fabuleuse histoire d'une mère et de son enfant.

Voici une bande-annonce en français :


Puis une autre, cette fois-ci en japonais :



La Bande Originale, composée par Joe Hisaichi, est efficace. Je vous propose d’écouter ici la Chanson de Ponyo, particulièrement appréciée des enfants :


Voici les paroles en japonais (écrites en romaji), suivies de leur traduction :

Ponyo Ponyo Ponyo sakana no ko
Aoi umi kara yatte kita
Ponyo Ponyo Ponyo fukurannda
Manmaru onaka no onna no ko

Peta-Peta Pyon-Pyon
Asitte inna kakechao
Migi-Migi Bun-Bun
Otetewa inna tunaijao

Anoko to haneru to kokoro mo odoyuro
Paku-Paku Chu-Gyu, Paku-Paku Chu-Gyu
Anoko ga daisuki

Makkakka no Ponyo Ponyo Ponyo sakana no ko
Aoi umi kara yatte kita
Ponyo Ponyo Ponyo fukurannda
Manmaru onaka no onna no ko

Fuukufuku iinioi
Onaka ga suita tabechao !
You kuyoku mite miyou
Ano ko mokitto mite iru

Isshoni warau to hoppe gaatsuiyo
Wa-ku waku chuggyuu ! Wa-ku waku chuggyuu !
Ano ko ga daisuki makkakkano

Po-nyo po-nyo ponyo sakana no ko
Gake no ueni yattekita
Po-nyo po-nyo ponyo onna no ko
Manmaru onaka no genki na ko

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Ponyo Ponyo Ponyo mignon petit poisson
Du plus profond de l'immense mer
Ponyo Ponyo Ponyo petite fille
Toute petite fille toute ronde

Je barbote, hop-hop, et je saute
Regarde, j'ai des jambes ! Je vais courir !
Encore trop souples, je les agite
Regarde, j'ai des mains, attrape-les !

Quand je gambade avec elle, mon coeur fait cette danse
Tout contre moi, bisou câlin ! Tout contre moi, bisou câlin !
C'est le petit garçon que j'aime, tout rose et si charmant

Ponyo Ponyo Ponyo mignon petit poisson
Du plus profond de l'immense mer
Ponyo Ponyo Ponyo petite fille
Toute petite fille toute ronde

Sniff-sniff-sniff, quelle merveilleuse odeur !
J'ai tellement faim, je vais manger !
Regardons bien autour
Je suis certaine qu'il regarde aussi

Quand nous rions ensemble, mes joues sont si chaudes
Je suis heureuse, bisou câlin ! Je suis heureuse, bisou câlin !
C'est le petit garçon que j'aime, tout rose et si charmant

Ponyo Ponyo Ponyo mignon petit poisson
Est venu dans la maison sur la falaise
Ponyo Ponyo Ponyo petite fille
Petite fille toute ronde et heureuse




Vous voilà maintenant parés pour passer un moment convivial en famille.

Bonne journée en musique !

mardi 19 juillet 2011

Le « mariage » surprise de Mylène Farmer et Jean-Paul Gaultier

On n’osait même pas en rêver et pourtant ils l’ont fait : le couturier Jean-Paul Gaultier a choisi la sublime chanteuse Mylène Farmer pour revêtir le costume de la mariée en clôture de son défilé Haute Couture Automne-Hiver 2011.

Photo de nowfashion.com (via mylene.net)

Photo de purepeople.com (via mylene.net)




Sur fond de « Libertine », Mylène, tout de noir vêtue, s’est avancée, rayonnante et malicieuse. Son petit tutu noir, dévoilant des jambes gracieuses, complété par une veste en cuir et des plumes, évoquait à merveille le thème « Kokorico » du défilé, inspiré du film « Black Swan ». Ce cygne noir à la chevelure rousse a fait l’unanimité.

Photo de tempsreel.nouvelobs.com (via mylene.net)

Mylène a ensuite été rejointe au pas de course par un Jean-Paul Gaultier survolté, tenant à la main un bouquet de roses rouges. Il le lui a offert avant d’oser embrasser sa « mariée » et c'est un genou à terre qu'il lui a baisé la main.

Photo de nowfashion.com (via mylene.net)

Photo de nowfashion.com (via mylene.net)



















Jean-Paul Gaultier avait prévenu ses fans la veille du défilé en tweetant ce simple message : « J'ai demandé sa main à mon amie Mylène Farmer et notre union sera célébrée demain à l'issue du défilé Couture, 325 rue Saint-Martin à 14h30. »
Qui a dit que les contes de fées n'existaient pas ?

Photo de canada.com (via mylene.net)


Voici le film de ses deux passages :



Un petit tour dans la rue :



Ici, nous la retrouvons à sa sortie, le sourire aux lèvres :

lundi 18 juillet 2011

Bravo les filles !

Hier, la Coupe du monde de foot féminin s'est terminée par la magnifique victoire de l'équipe japonaise (3-1 après t.a.b.). Quel beau moment ! Félicitations à cette équipe méritante qui, comme la France, a réalisé un très beau parcours !

Les Japonaises, championnes du monde le 17 juillet.
   Photo de http://www.lemonde.fr/

Bienvenue !

Bonjour,
Soyez les bienvenus sur ce blog. Il est toujours en construction car j'apprends au fur et à mesure.
J'espère que les messages que j'y laisserai vous intéresseront.
Bonne lecture, et bon voyage au coeur de mes pensées !